Impensable il y a encore deux mois avant l’invasion de l’Ukraine, désormais possible et même probable : la Finlande entre cette semaine dans la phase décisive sur son éventuelle candidature à l’Otan, avec un choix final attendu d’ici fin juin.
Un "livre blanc" sur la sécurité du pays doit être publié – vraisemblablement jeudi – par le gouvernement du pays nordique, pour tirer les conséquences du nouveau visage du voisin russe.
Commandée début mars, la revue stratégique s’annonce comme le point de départ d’une saisine du Parlement et d’un débat national de plusieurs semaines – au moment où la question se pose aussi dans des termes proches pour la Suède voisine.
"Nous aurons des discussions très prudentes mais nous ne prendrons pas plus de temps que nécessaire", a affirmé vendredi la Première ministre Sanna Marin.
Nous aurons des discussions très prudentes mais nous ne prendrons pas plus de temps que nécessaire
"Je pense que nous aurons terminé notre discussion avant fin juin", a dit la jeune dirigeante sociale-démocrate.
"Je pense que la candidature sera transmise à un moment donné en mai", pour permettre une décision lors du sommet de l’Otan prévu à Madrid fin juin, dit à l’AFP l’ancien Premier ministre Alexander Stubb, partisan d’une adhésion.