Pour la première fois, les enquêteurs de terrain d'Amnesty International en Ukraine ont également vérifié de manière indépendante les preuves matérielles attestant de l'utilisation d'armes à sous-munitions interdites, en violation du droit international.
"Ces dernières semaines, les forces russes se sont servis d'armes non discriminantes par nature - comme des bombes à sous-munitions et des armes imprécises à large champ d'action, dont les bombes 'ravitaires' non guidées et les salves de lance-roquettes multiples - dans le cadre d'attaques contre des zones civiles à forte densité de population."
Les attaques des forces russes contre des localités et des villes et la destruction injustifiée d'infrastructures de la vie quotidienne bafouent le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits humains
"De ce fait, les attaques des forces russes contre des localités et des villes et la destruction injustifiée d'infrastructures de la vie quotidienne bafouent le droit international humanitaire et le droit international relatif aux droits humains. En outre, lancer des attaques aveugles qui tuent ou blessent des civils constitue un crime de guerre", selon Amnesty.
Entretiens, analyses d'images satellite,...
Amnesty International a réalisé des entretiens en personne et à distance avec des habitants ayant vécu des sièges dans cinq villes, dont Kharkiv et Marioupol. Le Laboratoire de preuves du programme Réaction aux crises d'Amnesty International a analysé des images satellite correspondantes et vérifié des vidéos et des photos des faits décrits ci-dessous.
Dans les semaines à venir, Amnesty International publiera de nouveaux éléments recueillis au cours d'investigations menées sur le terrain en Ukraine, selon l'organisation.