D’abord, cette aide matérielle est cruciale si l’Ukraine veut survivre, selon Coline Maestracci, doctorante à l’ULB et spécialiste de l’Ukraine invitée dans l’émission Déclic. "Pour les Ukrainiens, la résistance militaire n’est pas une question de choix, c’est une question de survie. Si l’armée ukrainienne arrête de se battre aujourd’hui, c’est la fin de l’Ukraine. La détermination est visible depuis 2014 et encore plus depuis 2022."
Pas une question de choix, c’est une question de survie
La question de savoir si l’Occident mène une guerre contre la Russie sur le territoire ukrainien via l’armée de ce pays serait donc un renversement de la situation. Une victimisation utilisée par le président russe Vladimir Poutine, comme lors de son discours du 21 février 2023.
La responsabilité incombe aux élites occidentales
"La responsabilité de l’alimentation du conflit ukrainien, de son escalade et du nombre de victime incombe entièrement aux élites occidentales", a déclaré le président russe. "Et bien sûr, à l’actuel régime de Kiev pour qui le peuple ukrainien est essentiellement un étranger. Le régime ukrainien actuel ne sert pas ses intérêts nationaux mais ceux de pays tiers."
Néanmoins, la question reste légitime, répond Christophe Wasinski, professeur en relations Internationales à l’ULB, expert dans les domaines de légitimation de la guerre et des questions d’armement et de sécurité. Mais il y répond directement : non.