Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : le fil des événements de ce samedi 3 juin 2023

Des habitants évacués de Chebekino installés dans un centre d'hébergement temporaire, le 2 juin 2023 à Belgorod.

© Olga MALTSEVA / AFP

Par Renaud Verstraete et Alain Lechien avec agences

Le patron du groupe paramilitaire Wagner a assuré samedi qu’il était prêt à envoyer ses unités défendre la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine et frappée ces derniers jours par d’intenses bombardements et des attaques.

"Si le ministère (russe) de la Défense n’arrête pas ce qui est en train de se passer dans la région de Belgorod […] où des territoires russes sont dans les faits en train d’être capturés, alors évidemment on arrivera", a indiqué Evguéni Prigojine.

La région frontalière russe de Belgorod est visée depuis plusieurs jours par des frappes d’une intensité sans précédent en territoire russe depuis le début du conflit. A tel point que Moscou a décidé d’y déployer une unité des forces spéciales, rapporte le Centre de la résistance nationale ukrainien. Le nombre de morts dans les bombardements vendredi sur la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, est désormais porté à cinq, samedi, contre quatre la veille. 

Des habitants passent devant un bâtiment détruit par les bombardements dans le centre de Kupiansk, dans la région de Kharkiv, le 26 mai 2023, lors de l’invasion russe de l’Ukraine.
Des habitants passent devant un bâtiment détruit par les bombardements dans le centre de Kupiansk, dans la région de Kharkiv, le 26 mai 2023, lors de l’invasion russe de l’Ukraine. © Tous droits réservés

L’Ukraine prête pour une contre-offensive

Les préparatifs pour une contre-offensive ukrainienne sont terminés, mais les pertes en vies humaines pourraient être lourdes à cause de la supériorité aérienne russe, a estimé le président ukrainien Volodydmyr Zelensky.

Dans une interview publiée samedi par le Wall Street Journal, il a déclaré : "A mon avis, à partir d’aujourd’hui, nous sommes prêts […] Nous croyons fermement que nous allons réussir", a-t-il ajouté, précisant qu’il ne savait pas "combien de temps cela prendra".

Il a toutefois prévenu que l’offensive serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes.

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