Le parquet général ukrainien a annoncé lundi avoir découvert quatre "sites de torture" utilisés par les Russes à Kherson lors de leur occupation de cette ville du sud de l'Ukraine jusqu'à sa reprise par les troupes de Kiev le 11 novembre.
"À Kherson, les procureurs continuent d'établir les crimes de la Russie: des sites de torture ont été établis dans quatre bâtiments", a indiqué le parquet ukrainien sur Telegram.
Selon le parquet, les enquêteurs ukrainiens se sont rendus dans "quatre" immeubles, notamment des "centres de détention provisioire" d'avant-guerre, "où, lors de la prise de la ville, les occupants ont illégalement détenu des personnes et les ont brutalement torturées".
"Des morceaux de matraques en caoutchouc, une batte en bois, un appareil utilisé par les occupants pour électrocuter les civils, une lampe à incandescence et des balles (...) ont été saisis", a ajouté la même source, dix jours après la reprise de Kherson par l'armée ukrainienne.
"Les travaux visant à établir les lieux des chambres de torture et de détention illégaux de personnes se poursuivent", a affirmé le parquet général ukrainien, précisant vouloir également "identifier toutes les victimes".
Depuis la libération de Kherson le 11 novembre, Kiev a dénoncé à plusieurs reprises les "crimes de guerre" et les "atrocités" russes dans la région de Kherson.
Moscou n'a, à ce stade, pas réagi à ces accusations.