La journée de dimanche a été marquée par plusieurs événements : des frappes ukrainiennes au barrage hydroélectrique de Kakhovka, mais aussi des coupures de courant et d'eau dans la ville de Kherson. A Kiev, en revanche, le maire a prévenu les habitants qu'il faut s'attendre au pire.
Le barrage hydroélectrique de Kakhovka, dans la région ukrainienne de Kherson (sud) occupée par les forces russes a été "endommagé" à la suite d'une frappe ukrainienne, ont affirmé les services d'urgence régionaux aux agences de presse russes. Les autorités russes ont affirmé que les dégâts n'étaient pas "critiques".
Ce barrage permet d'alimenter en eau la péninsule de Crimée, annexée en 2014 par Moscou. Aménagé sur le fleuve Dniepr en 1956, pendant la période soviétique, l'ouvrage est construit en partie en béton et en terre. Il s'agit de l'une des plus grandes infrastructures de ce type en Ukraine.
Si le barrage explose, "plus de 80 localités, dont Kherson, se retrouveront dans la zone d'inondation rapide", s'était, de son côté, alarmé le 21 octobre M. Zelensky devant le Conseil de l'Union européenne. "Cela pourrait détruire l'approvisionnement en eau d'une grande partie du sud de l'Ukraine" et affecter le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, qui puise son eau dans ce lac artificiel de 18 millions de mètres cubes, avait-il mis en garde.