Si Vladimir Poutine a reconnu que le conflit en Ukraine était "long" et a relativisé le risque d’un recours à l’arme nucléaire, il a également affirmé jeudi que la Russie allait poursuivre ses frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
Toujours du côté russe, le Kremlin a reconnu jeudi qu’il y avait un risque d’attaques ukrainiennes contre ses positions en Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014 et ciblée ces dernières semaines par plusieurs frappes de drones. Entre-temps, la flotte russe a abattu un drone au large du port de Sébastopol, en Crimée.
Vendredi, le président russe a menacé l’Occident de "réduire la production" de pétrole russe "si nécessaire", quelques jours après l’introduction par l’UE, le G7 et l’Australie d’un plafonnement du prix de l’or noir russe à 60 dollars.