Les hostilités ont repris dimanche en Ukraine après la trêve du Noël orthodoxe décrétée sans convaincre par Vladimir Poutine, à l’issue de laquelle Moscou a affirmé avoir vengé ses pertes en faisant des centaines de morts en une frappe, ce qu’a aussitôt démenti Kiev.
Dans la seule région de Soumy, dans le nord-est de l’Ukraine, l’administration locale a fait état en début de soirée de plus d’une centaine de bombardements et de frappes dans la journée de dimanche.
"L’armée russe a effectué 144 frappes durant la journée", notamment sur les localités d’Esmansk, Novoslobid, Myropil, Bilopol et Khotyn qui étaient "sous le feu", a écrit le chef de l’administration régionale Dmytro Jivitskiï sur le réseau social Telegram.
A Esmansk notamment, l’armée russe a frappé avec des mortiers, des lance-roquettes multiples Grad et de l’artillerie lourde, détruisant quatre maisons, une école et une salle communale.
Il n’y a cependant pas eu de victimes dans la région, selon la même source.
C’est la semaine de tous les dangers qui s’annonce, tant pour les Russes que pour les Ukrainiens. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard si Poutine a tenté de faire une trêve juste avant celle-ci, histoire de s’y préparer plus "calmement".
Une semaine qui devrait voir les températures nocturnes chuter drastiquement, tombant à moins 15-17 degrés. La boue se transformerait alors, de manière quasi-permanente, en amas glacé. Ces fortes gelées signifient dès lors qu’il est plus facile de se déplacer, notamment pour l’équipement lourd, le plus meurtrier.
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