Le chef de l'ONU Antonio Guterres se rend mardi et mercredi à Kiev pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky, son troisième voyage en Ukraine depuis le début de l'invasion par la Russie, a annoncé mardi son porte-parole.
Alors que les combats continuent à Bakhmout, l'Institut pour l'étude de la guerre (ISW), un groupe de réflexion américain, analyse la situation du groupe Wagner : "La bataille de Bakhmout pourrait gravement dégrader les meilleures forces du groupe Wagner, privant la Russie de certaines de ses troupes de choc les plus efficaces et les plus difficiles à remplacer."
Le président Volodymyr Zelensky a de son côté ordonné lundi à l'armée ukrainienne de renforcer la défense de la ville de Bakhmout, épicentre des combats dans l'est du pays, réfutant les spéculations sur un retrait face aux troupes russes qui tentent depuis des mois d'encercler cette ville symbole. Les troupes russes ont progressé ces dernières semaines au nord et au sud de la ville, coupant trois des quatre routes d'approvisionnement ukrainiennes et ne laissant plus que celle menant plus à l'ouest vers Tchassiv Iar comme voie de sortie.
Le gouvernement chinois a lui blâmé mardi les Etats-Unis pour les tensions croissantes entre les deux plus grandes puissances économiques mondiales, prévenant d'un risque de "conflit et confrontation" si Washington ne modifie pas la trajectoire dans laquelle il est engagé, rapporte Reuters. S'exprimant devant des journalistes à Pékin en marge de la session plénière annuelle du Parlement, le ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré aussi qu'une "main invisible" semblait alimenter le conflit en Ukraine.