Alors que ce mercredi, Vladimir Poutine avait reconnu que le conflit en Ukraine était "long" et qu’il avait relativisé le risque d’un recours à l’arme nucléaire, ce jeudi, il a bel en bien affirmé que la Russie allait poursuivre ses frappes contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes.
"Oui, nous le faisons, mais qui a commencé ?", a lancé Vladimir Poutine en marge d’une cérémonie de remise de médailles au Kremlin, présentant ces bombardements comme une réplique à l’explosion ayant endommagé le pont de Crimée construit par la Russie et à d’autres attaques imputées à Kiev.
Toujours du côté russe, le Kremlin a reconnu jeudi qu’il y avait un risque d’attaques ukrainiennes contre ses positions en Crimée, péninsule annexée par Moscou en 2014 et ciblée ces dernières semaines par plusieurs frappes de drones. De son côté, entre-temps, la flotte russe a abattu un drone au large du port de Sébastopol en Crimée.