Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : le point sur les événements du 11 février

© AFP or licensors

Suite à une attaque "massive" menée par la Russie ce vendredi, les chemins de fer permettant le transport d’armes et fournitures militaires occidentales vers la zone de combat étaient bloqués, a affirmé Moscou.

Le ministère russe de la Défense n’a pas précisé où le transport ferroviaire était bloqué, mais le bulletin militaire indique que toutes les cibles ont été atteintes et que Moscou veut détruire les armes fournies à l’Ukraine par l’OTAN. Ces informations n’ont pas pu être vérifiées.

Dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a participé à un sommet d’investissement en ligne avec des membres de la direction de la banque américaine JPMorgan afin de discuter "de la création d’une plateforme pour impliquer les capitaux privés dans la reconstruction de l’Ukraine."

Toujours ce samedi, le président ukrainien a déclaré que l’Ukraine souhaitait devenir membre de l’Union européenne dans deux ans et faire partie de l’alliance de l’OTAN après la victoire du pays sur la Russie, rapporte le Kyiv Independent.

Le groupe Wagner a mis fin à son programme de recrutement de prisonniers

Dans son rapport quotidien, le ministère de la Défense britannique signalait que "le 9 février 2023, le chef du groupe paramilitaire Wagner a déclaré que Wagner avait mis fin à son programme de recrutement de prisonniers."

Dans son analyse, il estime que "L’un des facteurs clés de la fin du programme est probablement la rivalité de plus en plus directe entre le ministère russe de la défense et Wagner. L’armée régulière russe a probablement déployé la grande majorité des réservistes appelés dans le cadre de la ‘mobilisation partielle’".

Toujours ce samedi, dans une des rares interviews qu’il accorde, le chef du groupe Wagner a déclaré qu’à la Russie il faudrait deux ans pour arriver à contrôler l’ensemble des deux régions séparatistes de l’Est ukrainien. "Si nous devons aller jusqu’à Dniepr, alors cela prendra environ trois ans", a-t-il ajouté. Lors de l’interview, le fondateur de la milice a insisté sur le fait qu’il n’avait "aucune" ambition politique.

Moscou est prête à négocier avec Kiev sans aucune condition préalable

Lors d’une interview avec la télévision d’Etat, Sergueï Vershinin, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a affirmé que la Russie était prête à négocier avec Kiev sans aucune condition préalable, rapporte Ria Novosti, agence de presse russe.

"Nous avons déjà dit que nous serons prêts pour de telles négociations. Mais seulement pour des négociations sans conditions préalables, basées sur la réalité qui existe, des négociations tenant compte des objectifs que nous avons annoncés publiquement", a-t-il déclaré.

Vershinin a aussi évoqué la possibilité de tenir les pourparlers sous l’actuelle administration américaine, rapporte Ria Novosti.

Retrouvez, ci-dessous, notre direct consacré à la guerre en Ukraine et à ses conséquences dans le monde.

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