Sollicité, le ministère de la Défense n’a pas immédiatement donné les raisons de cette manœuvre qui lui permet de disparaître des radars.
Cette discrétion pourrait cependant lui permettre d’échapper à la presse qui guette son arrivée à l’entrée du Bosphore.
Le cargo a progressé avec une extrême lenteur (7 nœuds) lundi dans les eaux ukrainiennes en raison de la présence possible de mines, mais il avait augmenté ensuite sa vitesse, selon Marine Traffic.
Le navire n’entrera pas dans un port d’Istanbul, les inspections seront menées en mer, au mouillage
Il doit être inspecté par une équipe du Centre de coordination conjointe qui supervise les exportations de céréales ukrainiennes et veille à la stricte application de l’accord signé le 22 juillet entre la Russie, l’Ukraine la Turquie et les Nations unies.
Selon la procédure décrite par les autorités, "le navire n’entrera pas dans un port d’Istanbul, les inspections seront menées en mer, au mouillage" à l’entrée du Bosphore sur la Mer Noire.
La presse a été prévenue de rester à l’écart : "Les bateaux ne seront pas autorisés à s’approcher du navire. Le Commandement des garde-côtes prendra les mesures nécessaires à cet égard" a mis en garde le ministère de la Défense.