Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : les bénévoles travaillent jour et nuit pour organiser l’aide humanitaire

Les bénévoles se mobilisent pour envoyer des biens de nécessité vers l’Ukraine.

© Ghizlane Kounda

Par Ghizlane Kounda, Arnaud Vernier, Lavinia Rotili

L’Ukraine et la Russie ont convenu d’organiser des "couloirs humanitaires" pour l’évacuation des civils des zones de combats. Alors que les discussions sont toujours en cours, à l’heure actuelle, la Pologne est le pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés venus d’Ukraine, presque 780.000 depuis le début de l’offensive Russe, sur un 1,3 million de déplacés.

Beaucoup traversent la frontière au poste de Medyka, là où se trouvent nos envoyés spéciaux Ghizlane Kounda et Arnaud Vernier. L’État polonais a mis en place des dispositifs d’aide pour les réfugiés mais aussi pour les Ukrainiens restés sur place. Un système de solidarité qui fonctionne grâce aux bénévoles.

Il est 21 heures dans un immense hangar. Ici, des dizaines de bénévoles s’activent pour remplir les cartons, plein de biens de nécessité, comme des couches, du lait, des soins.

Des produits qui arrivent de partout

"Beaucoup de gens ont apporté de la nourriture, des médicaments, raconte Jarek, l’un des bénévoles. "L’aide est spontanée et vient de partout : d’Allemagne, de Pologne…"

Les gestes sont rapides et précis, comme dans une usine qui fonctionne depuis des années. Dès leur arrivée, des milliers de dons sont aussitôt classés et empaquetés.

La logistique, pour Michal, c’est son métier, mais là, il le fait pour les Ukrainiens, sans compter. "Nous aidons à décharger les marchandises qui nous viennent de Pologne. Des bénévoles ont collecté ces biens dans différents pays et en Pologne, principalement en Pologne. Nous les recevons, nous les divisons en différentes fractions, c’est-à-dire la nourriture, les vêtements, les produits d’hygiène. Nous avons signé des contrats avec des villes en Ukraine, où ces marchandises sont ensuite envoyées."

Les bénévoles travaillent jour et nuit pour mener à bien cette récolte de biens. Pour l’acheminement, même dextérité. Les cartons sont transportés en voiture par des bénévoles, ou en train. Magda est bénévole à la gare de Pchmich : "Nous envoyons de l’aide, des produits, des médicaments. Mais nous n’envoyons pas des gens, parce que c’est trop dangereux."

Le premier arrêt en Ukraine, c’est Lviv, à 113 km de là.

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