Guerre en Ukraine

Guerre en Ukraine : les évènements de ce 400e jour de conflit, revivez notre direct

© Getty Images

En ce 400e jour de guerre en Ukraine, le FSB (principal service de sécurité russe) a annoncé l’arrestation d’un journaliste du Wall Street Journal suite à des accusations d’espionnage. Le service de sécurité a affirmé qu’Evan Gershkovich "recueillait des informations classifiées sur les activités de l’une des entreprises du complexe militaro-industriel russe".

L’agence de presse russe TASS a rapporté que le tribunal de Lefortovo à Moscou a officiellement arrêté le journaliste Evan Gershkovich et l’a placé en détention, selon les autorités chargées de l’application de la loi. Il restera en détention préventive en tout cas jusqu’au 29 mai, ont indiqué les services de presse du tribunal.

Le Wall Street Journal a démenti avec véhémence les allégations du FSB et demande la libération immédiate de son reporter. Le Kremlin a mis en garde jeudi Washington contre toute forme de représailles visant les médias russes travaillant aux États-Unis.

En visite en Allemagne ce jeudi, le roi Charles III a déclaré devant le Bundestag que l’invasion russe de l’Ukraine "menace la sécurité de l’Europe". Le roi Charles III a mis en garde jeudi contre "la menace" que l’invasion russe de l’Ukraine fait peser sur la sécurité de l’Europe et "nos valeurs démocratiques", lors d’un discours historique devant les députés allemands.

Par ailleurs, les médias russes indiquent que les autorités se préparent à lancer une vaste campagne de recrutement militaire dans le but d’enrôler 400.000 soldats supplémentaires.

Le roi Charles III de Grande-Bretagne s’exprime au Bundestag le deuxième jour de son voyage en Allemagne.
Evan Gershkovich, journaliste américain travaillant pour le Wall Street Journal détenu en Russie et soupçonné d'espionnage pour le compte de Washington, est escorté hors du tribunal Lefortovsky à Moscou, le 30 mars 2023.
Photo d’identité non datée du journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich.
Image d’illustration du Wall Street Journal.

La Russie présente cette opération comme une campagne de recrutement de personnel volontaire et professionnel, plutôt que comme une nouvelle mobilisation obligatoire même si, en pratique, il est tout à fait possible que cette distinction s’estompe et que les autorités régionales tentent d’atteindre les objectifs de recrutement qui leur ont été fixés en contraignant les hommes à s’enrôler.

Du côté des combats qui ont lieu dans la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, le chef d’état-major interarmées, le général Mark Milley, a estimé lors d’une audition à Washington qu’il y a environ 6000 mercenaires du groupe Wagner qui combattent actuellement sur le terrain à Bakhmut.

"Il s’agit probablement d’environ 6000 mercenaires réels et peut-être de 20 ou 30.000 autres recrues, dont beaucoup viennent de prisons", a déclaré le général américain. "Et ils subissent un nombre énorme de victimes dans la région de Bakhmut ; les Ukrainiens infligent beaucoup de morts et de destructions à ces gars-là." Pour lui, la bataille de Bakhmout s’est transformée en "massacre" pour les Russes.

                                           Revoyez les événements de ce 400e jour de guerre dans notre live ci-dessous :

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