Denis Pouchiline, le dirigeant de la "République populaire de Donetsk" a déclaré que les prisonniers de guerre ukrainiens qui défendaient l’usine métallurgique d’Azovstal à Marioupol seraient traduits devant la justice de l’Etat séparatiste pro russe autoproclamé, rapporte lundi l’agence russe Interfax.
"Tribunal international "
"Les prisonniers d’Azovstal sont détenus sur le territoire de la République populaire de Donetsk", écrit l’agence russe en citant Denis Pouchiline. "Nous prévoyons la mise en place d’un tribunal international sur notre territoire."
Interfax ne précise pas pour quel motif les combattants ukrainiens seront jugés mais Moscou considère les soldats du régiment Azov, qui constituaient une partie du contingent de l’usine, comme des néonazis, et la justice russe a été appelée la semaine dernière à classer cette unité sur la liste des "organisations terroristes".
Nous prévoyons la mise en place d’un tribunal international sur notre territoire
Echange de prisonniers ?
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé la semaine dernière aux défenseurs d’Azovstal de rendre les armes après presque trois mois de siège, tout en assurant qu’ils pourraient ensuite rentrer en Ukraine à la faveur d’un échange de prisonniers, ce que Moscou n’a pas confirmé.