Tant attendues depuis plusieurs mois, les annonces de livraisons d'engins ont été saluées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Merci à Joe Biden pour une nouvelle décision puissante de fournir des (chars) Abrams à l'Ukraine. Reconnaissant envers les Américains pour leur soutien" a-t-il écrit sur Twitter ce mercredi soir.
Après Berlin qui a donné son feu vert à la livraison de 14 chars Leopard 2A6 à l'Ukraine ce mercredi matin, c'est au tour des Etats-Unis d'annoncer, quelques heures plus tard, l'envoi 31 chars M1 Abrams.
La livraison de chars à l'Ukraine n'est pas une "menace offensive contre la Russie", a affirmé mercredi le président américain le président américain.
D'autres pays vont suivre la même voie. La Pologne, la Finlande et les Pays-Bas ont exprimé leur volonté de livrer ces chars lourds, réclamés à cor et à cri par Kiev. La Norvège a confirmé l'envoi de chars Leopard 2 à l'Ukraine. Tandis qu'à Londres, Downing Street appelle les Occidentaux à "intensifier" encore leur soutien à l'Ukraine.
La Belgique ne devrait, quant à elle, pas envoyer de chars mais "une aide substantielle" selon la ministre de la Défense Ludivine Dedonder. Elle précisera les contours de ce soutien vendredi.
Du côté du front, la Russie, "en supériorité numérique", a "intensifié" ses combats dans la région de Donetsk dans l'Est de l'Ukraine, a affirmé mercredi la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Maliar.
Ce mercredi, la Russie s'en est aussi pris au choix de l'UNESCO d'inscrire le centre historique d'Odessa au patrimoine mondial. Dans un communiqué Moscou dénonce une "décision politique", alors que Kiev s'en félicite. C'est "une victoire diplomatique", a réagi le premier vice-ministre des Affaires étrangères ukrainien Emine Djeppar.