Le secrétaire général de l’Otan, qui rencontrait mardi à Bruxelles le chef de la diplomatie de l’UE et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba, s’est dit "de plus en plus inquiet" que "la Chine puisse envisager de fournir un soutien létal à la guerre de la Russie" en Ukraine. Une inquiétude déjà exprimée le week-end dernier par Washington en marge de la conférence de Munich sur la sécurité.
Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a cependant répété que son homologue chinois Wang Yi lui a assuré que Pékin n’a actuellement aucune intention de fournir des armes à la Russie.
Le besoin criant de munitions des forces armées ukrainiennes était le point central des discussions entre les trois hommes, à quelques jours du premier anniversaire de l’offensive russe en Ukraine.
Comme l’avait indiqué lundi Josep Borrell, l’UE souhaite accélérer la production des munitions sur son sol, mais devrait en premier lieu libérer d’éventuels stocks que détiennent les Etats membres. L’Espagnol a envoyé un courrier en ce sens aux 27, a-t-il précisé.