Le ministre de l'Emploi, Pierre-Yves Dermagne, a demandé aux services d'inspection une attention accrue sur le sort des réfugiés ukrainiens qui se trouvent dans une situation précaire et peuvent donc être victimes d'exploitation, a-t-il indiqué mardi en commission de la Chambre.
Les premiers réfugiés étaient à peine arrivés en Belgique que des cas d'abus et d'exploitation étaient révélés. Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a mis sur pied une taskforce pour débusquer les exploiteurs et fournir de l'information aux victimes potentielles, associant les centres d'accueil de victimes de la traite des êtres humains, la police fédérale ou encore le parquet fédéral.
"J'ai également demandé aux services d'inspection une attention accrue soit portée au sort de ces ressortissants étrangers qui peuvent se retrouver dans une situation financière très précaire et devenir ainsi les potentielles victimes du travail au noir, de l'exploitation économique, de l'exploitation humaine, du dumping social ou du travail de faux indépendant", a expliqué Pierre-Yves Dermagne.