Dans la foulée des informations sur les morts de Boutcha, la Lituanie a annoncé l'expulsion de l'ambassadeur de Russie "en réponse à l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes".
L'Allemagne a fait savoir le jour même qu'elle expulsait "un nombre élevé" de diplomates russes en poste à Berlin, selon la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock. D'après des informations de l'AFP, leur nombre s'élèverait à 40.
Quelques minutes plus tard, la France annonçait l'expulsion de 35 diplomates russes "dont les activités sont contraires à (ses) intérêts", selon une source proche du ministère français des Affaires étrangères.
Et mardi matin, le Danemark a lui aussi décidé d'expulser 15 diplomates russes ayant "mené des activités d'espionnage sur le sol danois", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod.
La Suède a également annoncé en milieu de journée l'expulsion de trois diplomates russes, suivie dans la foulée par l'Espagne qui a décidé d'expulser "de manière immédiate" environ 25 diplomates russes qui représentaient une "menace pour les intérêts" du pays.
En fin d'après-midi, la Slovénie en a expulsé 33 et l'Estonie 14, soit au total près de 200 diplomates russes expulsés d'Europe en 48 heures.