Hors service à cause de la guerre en Ukraine, les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique ont été tous deux touchés par des fuites spectaculaires précédées d’explosions sous-marines.
Les trois grandes fuites identifiées depuis lundi au large de l’île danoise de Bornholm, entre le sud de la Suède et la Pologne, sont visibles à la surface avec des bouillonnements allant de 200 mètres jusqu’à un kilomètre de diamètre, a annoncé mardi l’armée danoise, images à l’appui. L"Union européenne promettant la "réponse la plus ferme possible" à ce "sabotage".
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a écrit mardi soir sur Twitter avoir "parlé de l’acte de sabotage Nord Stream" avec la Première ministre danoise Mette Frederiksen.
"Il est primordial d’enquêter sur les incidents et de faire toute la lumière sur les événements […] Toute perturbation délibérée de l’infrastructure énergétique européenne active est inacceptable et entraînera la réponse la plus ferme possible", a ajouté Mme von der Leyen. Peu avant, la Première ministre danoise avait déclaré que "l’avis clair des autorités est qu’il s’agit d’actes délibérés. On ne parle pas d’un accident".
Sur le terrain selon cinq responsables américains actuels et anciens interrogés par nos confrères de Politico, les agences de renseignement américaines et alliées intensifient leurs efforts pour détecter tout mouvement militaire russe qui pourrait signaler que le dictateur russe Vladimir Poutine a ordonné l’utilisation d’armes nucléaires en Ukraine.
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