Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a jugé vendredi que "tout (paraissait) indiquer" que la Russie était derrière la destruction, mardi, du barrage de Kakhovka, dont Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité.
"Le barrage n’a pas été bombardé. Il a été détruit par des explosifs installés dans les zones où se trouvent les turbines. Cette zone est sous contrôle russe", a-t-il dit sur la télévision publique espagnole. "Je n’étais pas sur place pour savoir qui l’a fait. Mais tout paraît indiquer que, si cela a eu lieu dans une zone sous contrôle russe, il est difficile que cela ait pu être quelqu’un d’autre", a-t-il poursuivi.
"Dans tous les cas, les conséquences pour l’Ukraine sont terribles, de tous les points de vue : du point de vue humanitaire pour les personnes déplacées, du point de vue environnemental, car la destruction (du barrage) va provoquer une catastrophe écologique", a encore dit Josep Borrell.