Le chef de l’occupation russe de la région ukrainienne de Donetsk, Denis Pouchiline, a affirmé dans la nuit "attendre des bonnes nouvelles" de Vougledar, ville minière qui comptait 15.000 d’habitants avant l’invasion russe.
"L’encerclement et la libération à venir de la ville va résoudre certaines choses", a-t-il dit à l’agence Ria Novosti, soulignant qu’une victoire permettrait de "changer le rapport de force sur le front" en ouvrant la voie à une offensive vers les villes de Pokrovsk et Kourakhové, situées plus au nord.
Un de ses conseillers, Ian Gagine, a indiqué vendredi à l’agence Tass que "des combats sérieux, brutaux" étaient en cours et que les forces russes se sont "implantées dans le sud-est et l’est de la ville".
Le porte-parole de l’armée ukrainienne pour la zone Est, Serguiï Tcherevaty, a de son côté confirmé "des combats féroces", mais assure que les Russes ont été repoussés.
"L’ennemi cherche en effet à remporter un succès dans ce secteur mais il n’y parvient pas grâce aux efforts des forces de défense de l’Ukraine", a-t-il dit à la télévision.
"L’ennemi exagère, et c’est un euphémisme, sa réussite", a-t-il ajouté : "face à ses pertes, l’ennemi recule".