Face à ces préoccupations, la Pologne, l’Ukraine, la Lituanie, l’Estonie et la Lettonie estiment que "ce n’est pas la nationalité des athlètes qui détermine leur rôle, mais le fait qu’ils soient parrainés/soutenus par leurs gouvernements ou entreprises soutenant le régime russe, qui poursuit sa guerre d’agression contre l’Ukraine, voire qu’ils soient affiliés directement avec l’armée russe".
Jeudi dernier, la Fédération allemande d’escrime a renoncé à l’organisation de l’étape de Coupe du monde de fleuret féminin prévue début mai à Tauberbischofsheim, jugeant qu’il restait "trop de questions ouvertes" sur la réintégration des tireuses exclues. Quelques jours plus tard, la Fédération ukrainienne de la discipline annonçait qu’elle boycotterait toute compétition dans laquelle des sportifs russes et biélorusses seraient engagés, une menace qui plane d’ores et déjà sur les JO-2024 de la part de l’Ukraine comme de la Pologne et des pays baltes.