C’est le retour dans les auditoires pour les étudiants du supérieur. Les cours vont reprendre. 220.000 étudiants sont concernés dans les universités et les hautes écoles. Cette rentrée du supérieur se fait en présentiel, mais en maintenant tout de même un certain nombre de gestes barrières. Cette rentrée signe aussi le retour des guindailles, un folklore étudiant pour lequel le Covid Safe Ticket sera désormais exigé dans les universités de Liège, de Bruxelles et de Mons, selon Le Soir.
Les étudiants devront y présenter leur pass pour aller aux soirées, aux baptêmes ou entrer dans les cercles. Tanguy Bureau, président du baptême de Warocqué, qui dépend de l’Université de Mons, explique : "Ils peuvent, s’ils le désirent, faire un test antigénique ou un test PCR avant, qu’on vérifiera dans tous les cas, mais sinon, s’ils ne sont pas vaccinés et s’ils refusent de pratiquer les tests, on ne prendra pas le risque d’augmenter les chances qu’ils attrapent le virus à cause de nous".
Cette décision d’imposer le pass sanitaire vient des étudiants. Ils ont rencontré les directions de leur établissement et fini par réclamer le pass plutôt que des protocoles lourds et plus difficiles à appliquer. Des protocoles qui sont par contre privilégiés, par exemple du côté de l’UCLouvain.
Dans cette université, ce seront les règles similaires à celles de l’Horeca. Pour les campus de l’UCLouvain en Wallonie, port du masque obligatoire et à Bruxelles aussi. Mais là, il faudra en plus limiter le nombre de personnes par table.
Les comités de guindailles ont également demandé aux étudiants d’éviter tant que possible de se partager les gobelets et d’éviter les contacts physiques.
Et à l’UNamur, c’est le protocole des discothèques qui sera d’application, mais la direction encourage le report des baptêmes au deuxième quadrimestre.