Ces dernières années, depuis la reconnaissance et donc l’encadrement de l’habitat léger, les tiny houses, yourtes ou roulottes ont le vent en poupe. Mais habitat léger ne signifie pas législation plus légère. Vivre dans une habitation atypique n’est pas aussi simple que l’on pourrait imaginer.
Quand elle a acheté son terrain il y a deux ans à Floreffe, Sarah Guillaume souhaitait construire une petite maison passive à ossature bois. Le projet a évolué vers une solution nettement moins onéreuse et plus modeste, une yurtagone, c’est-à-dire une grande yourte de 60 m2.
"C’est suffisamment grand pour y faire sa vie, tout en restant léger, peu encombrant. Je n’ai pas besoin de plus" explique Sarah Guillaume. Son projet est une petite habitation confortable, qui respecte les normes sanitaires, avec une mezzanine, isolée avec des matériaux écologiques, raccordée à l’électricité, à l’eau, au gaz. La yourte ne nécessite pas de béton, ni de fondation. "Autre avantage, elle s’installe rapidement en évitant au voisinage les inconvénients des longs travaux" poursuit la jeune femme.