Le Conseil national du Travail (CNT) et le Conseil central de l'Économie (CCE) mettent en garde, mercredi, contre les risques des augmentations tarifaires qui entreront en vigueur le mois prochain "tant pour la mobilité que pour les recettes financières" de la société ferroviaire. D'autant plus, que ces révisions à la hausse ne s'accompagnent pas d'une amélioration qualitative au bénéfice du voyageur, déplorent les deux organismes.
L'année dernière, la SNCB a annoncé qu'elle adapterait ses tarifs à partir du 1er février 2023, tablant sur une augmentation de 8,73% en moyenne, afin de "couvrir une partie limitée de l'augmentation des coûts d'exploitation, induits par l'inflation et les prix de l'énergie". Une courbe ascendante qui ne va pas de pair, cependant, avec une amélioration du service offert, selon le CNT et le CCE. "En comparaison avec l'année dernière, le nombre de trains supprimés et de retards a augmenté et un manque de place a été déploré dans différents trains, malgré le fait que le nombre de voyageurs ne soit pas encore égal à celui d'avant la pandémie de coronavirus", pointent les Conseils.