Depuis plusieurs semaines, de nombreux citoyens dénoncent une augmentation importante de leur taxe communale sur les déchets. Celle-ci, forfaitaire en partie, elle tombe souvent mal en fin d’année. Pourtant, si les communes qui les enrôlent et les réclament sont à la manœuvre, elles n’ont quasi aucune marge de décision sur le montant réclamé. Car il existe une obligation légale, européenne, qui oblige les communes à répercuter financièrement sur chaque citoyen le coût exact de la gestion de ses déchets : le coût vérité englobe absolument tous les frais, du ramassage au recyclage ou à la destruction.
Arnaud Ransy, expert de la question pour l’Union Wallonne des Villes et Communes, estime qu’il est normal que le citoyen paie pour le service qui lui est rendu : " On va prendre en compte par exemple l’amortissement des camions, le coût du personnel qui collecte les déchets, les coûts de traitement de ces déchets. Il y a énormément de coûts qui vont entrer en considération et donc, forcément, si on a un poste qui augmente, ça doit forcément être répercuté sur le citoyen."
Le seul moyen de diminuer sa facture, c’est de trier un maximum et de diminuer la part des déchets résiduels. Et, pour Arnaud Ransy, il faut peut-être aussi relativiser ce que le montant de cette taxe représente au quotidien : "Finalement elle n’est pas si importante que cela par rapport à d’autres factures mensuelles. Je pense par exemple aux abonnements internet, GSM, télévision, … Le service qui est rendu est extrêmement important par rapport à d’autres services qui sont plus secondaires et pour lesquels les gens ne râlent pas quand les prix augmentent."
La taxe est généralement divisée en deux : une partie forfaitaire pour tout le monde et une autre qui dépend du poids des déchets de chaque ménage.
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