Le prix maximum de l’essence sans plomb baisse de 3,2 centimes aujourd’hui, contrairement à celui du diesel, qui augmente de 2,6 centimes. Les carburants restent donc très chers. D’autant plus chers que la plupart des stations-service du pays ont limité, voire même carrément supprimé les ristournes. Mais la situation commence doucement à se normaliser.
Ces ristournes étaient très fréquentes avant le début de la guerre en Ukraine. Fréquentes, mais aussi très intéressantes. En effet, certaines stations-service proposaient les carburants avec des rabais pouvant aller jusqu’à 20 centimes d’euro par litre.
On n’a jamais vécu le phénomène où les pompistes devaient acheter le produit plus cher que ce qu’il ne pouvait le revendre.
Mais l’envolée des prix du pétrole et l’instabilité des marchés internationaux ont bouleversé la donne. Au point que pour Olivier Neyrinck, directeur technique de Fédération belge des Négociants en Combustibles et Carburants, la situation est totalement inédite. "On n’a jamais vécu le phénomène où les pompistes devaient acheter le produit plus cher que ce qu’il ne pouvait le revendre."