Une œuvre riche et abondante
Au cours de sa courte vie, Henry Purcell nous comblera de plus de 800 œuvres.
On retrouve beaucoup de musique religieuse, des Masques (ces petits spectacles typiques louant la gloire des monarques, en mêlant chant, danse, théâtre et poésie), de la musique instrumentale, des semi-opéras, de simples airs ou chansons, des interludes pour les pièces de théâtre, de nombreuses chansons paillardes et à boire (une cinquantaine !), dans lesquelles il se délecte de jouer avec les mots et les doubles sens. On les appelle les Catches, et ils traitent de sujets aussi légers que le vin…
Une fin de vie entournée de mystère
On sait que le compositeur s’est éteint le 21 novembre 1695 à l’âge de 36 ans, mais les circonstances de sa mort restent assez mystérieuses.
La rumeur dit qu’Henry Purcell aurait rendu son dernier souffle en succombant à une pneumonie. Une pneumonie contractée par une nuit froide d’hiver, alors que sa femme Frances, lui aurait claqué la porte au nez, furieuse qu'il ait tardé à rentrer, imbibé, après avoir écumé quelques fêtes dans les tavernes londoniennes.
Certains historiens préfèrent la version de la simple et malheureuse tuberculose.
Une version baroque/jazz à découvrir
Céline Scheen nous partage une version de "Strike the viol" de L’Arpeggiata de Christina Pluhar, chantée par l’excellente Raquel Andueza, et surtout transcendée par les improvisations euphorisantes de Gianluigi Trovesi, magnifique musicien de jazz, clarinettiste, saxophoniste, compositeur… ce genre de talent de génie, d’artiste d’exception, comme on en croise peu dans une vie, et qui laisse une empreinte à jamais.
C’est donc une version Crossover, de cette mélodie, un mariage merveilleux entre la musique baroque et le jazz, elle s’y prête à merveille et nous confirme l’incroyable modernité de ce compositeur de génie.