L'objectif de certaines de ces propositions est de soumettre les librairies-presse à une autorisation communale, comme c'est déjà le cas pour les magasins de nuit.
Pour Prodipresse et Perstablo, cela revient à prendre le problème à l'envers: "Cela signifierait que toutes les librairies-presse devraient être soumises, même si elles n'ouvrent pas en dehors des heures prévues par la loi du 10 novembre 2006, à une obligation d'autorisation préalable de l'autorité communale".
Ce régime engendrerait également des charges administratives supplémentaires
Leur implantation et leur exploitation pourraient être limitées à une partie du territoire et en cas d'infraction au règlement communal, elles pourraient être fermées.
"Ce régime engendrerait également des charges administratives supplémentaires, sans oublier qu'il existerait aussi un risque que des autorisations soient refusées pour des véritables librairies-presse", poursuivent les organisations.
Une définition actualisée ?
Par conséquent, Prodipresse et Perstablo estiment que ces propositions de loi sont "inacceptables" sous leur forme actuelle et que le vrai débat devrait plutôt porter sur ce que recouvrent les termes de "librairie-presse" aujourd'hui.
"Nous avons remis à jour une définition actualisée qui se base notamment sur le nombre de titres présents en magasin et la superficie commerciale réservée aux produits de base d'une librairie-presse, ponctuent les organisations se disant très attachées au "respect de la liberté de la presse".