Aujourd’hui, les joueuses professionnelles demandent les mêmes droits, la même couverture et le même salaire que leurs collègues masculins. C’est chose faite en février 2022, après de longues négociations, … Aux Etats Unis et uniquement pour les joueuses en équipe nationale.
Après #MeToo, nous voyons une officialisation et une globalisation des équipes féminines afin qu’elles puissent participer à toutes les compétitions qui, selon Hubert Artus, devraient se dérouler en même temps que les compétitions masculines.
Tout cela passera par une équité de salaires dont beaucoup de pays entament les démarches. En tout cas pour les équipes nationales – gérées par les Fédérations nationales. Pour que les clubs, gérés soit par le privé ou par des associations, puissent en profiter, il faudrait que les Ligues nationales puissent se saisir de cette problématique.
Pour faire avancer l’équité salariale entre les joueurs masculins et féminins, le journaliste Hubert Artus préconise que les pays développés 'footballistiquement' obligent les clubs féminins à se professionnaliser.
Ce n’est peut-être pas le sport qui est devenu féminin, mais le nombre de pratiquantes qui a gagné en visibilité. Le football, quand il s’accorde au féminin, participe à la lutte et la place des femmes. Bref, dans ce cadre, un sport est un enjeu politique.