Un groupe de fan d’une même entité ou d’une même personne constitue son fandom. Ils peuvent montrer leur enthousiasme en créant un fan-club, en tenant des conventions, en rédigeant des fanzines ou des fanfictions. Au départ, il s’agit de collecter de la matière première. Ils peuvent passer une journée à rassembler des informations et continuer le lendemain. Ils débattent sur le sens à accorder à un nouveau tatouage de leur idole. Ensuite, ils repèrent ce qu’ils ne savent pas, ce qu’ils ignorent, ce qui est mystérieux, ce qui n’est pas dit. Ils ont conscience de n’avoir accès qu’à ce que l’on veut bien leur montrer, cela génère une frustration. Ils parviennent ainsi à l’étape suivante qui est de résoudre ces énigmes. Internet et les réseaux sociaux leur ont offert d’immenses ressources. Ils recueillent des indices, recoupent des informations, ils font des investigations et des hypothèses.
Grand classique : " Jolene " de Dolly Parton, titre maintes et maintes fois repris depuis l’originale de 1974, notamment par les White Stripes, elle nous parle d’une très jeune demoiselle de 10 ans qui lui avait demandé un autographe. Judas Priest, grand nom du heavy metal, en 2014, le groupe a décidé de leur écrire une lettre de remerciements titre dédié aux fans : " Never Forget " explique le chanteur emblématique du groupe britannique, Rob Halford. Les admirateurs peuvent être étranges, bizarres, c’est de ce genre de personnes que parle "Brianstorm" des Arctic Monkeys en 2007.