Le Centre d’Action Laïque de Charleroi, acteur associatif militant pour la défense de la démocratie, lance "RésistanceS". Prioritairement à destination des écoles, les portes seront ouvertes à tous publics les samedis. À partir du 13 janvier, deux expositions réveillent la mémoire de ceux qui, un jour, se sont battus pour rétablir la démocratie en Europe.
Le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent.
Lucie Aubrac, résistante française
La première exposition plonge les visiteurs – à partir de 9 ans – dans le quotidien de trois enfants d’un village français occupé. Le parcours est basé sur la bande dessinée " Les enfants de la résistance " dont les protagonistes – malgré leur jeune âge - refusent de se soumettre à l’armée allemande. Les élèves en apprendront plus sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale mais seront également invités à se questionner sur la soumission aux ordres ou sur la désobéissance civile. Des podcasts de témoignages d’enfants résistants sont en ligne.
La seconde exposition " Résistance en Europe ", conçue par la cellule Hainaut Mémoire de la Province du Hainaut, raconte le parcours de résistant·es de Charleroi, Bruxelles et de toute l’Europe, et y présente la grande diversité des formes de résistances : du sabotage à l’espionnage.
"RésistanceS" c’est aussi des activités en résonance :
La "Rando de la mémoire", boucle d’environ 6,5 km emmène les plus dégourdis à la découverte de lieux de résistances : Hôtel de Ville, avenue des Alliés, Athénée Royal Vauban, Caserne Traségnies, gare de Charleroi-Sud… À chaque étape, un QR code permet de visionner une petite vidéo explicative.
Des visites au site du Tir de Marcinelle sont également organisées. Le lieu de mémoire a vu l'exécution de 50 personnes, essentiellement des résistant·es, durant la guerre 40-45. Le cachot et le peloton d’exécution existent encore, et des panneaux didactiques présentent portraits et faits de résistances.