Avec Palmerola, "le Honduras est à la pointe de la connectivité aérienne", a déclaré le président Juan Orlando Hernández dans un discours lors de la cérémonie d’inauguration. "Nous allons maintenir le terminal civil et notre force opérationnelle conjointe (militaire avec les États-Unis) parce que c’est bon pour le Honduras", a-t-il ajouté.
Le coût des installations aéroportuaire, parmi lesquelles une piste de 2800 m et un terminal de 39.000 m2, se monte à quelque 200 millions de dollars (172 millions d’euros). L’aéroport sera exploité par une société hondurienne et un consortium allemand, pour une concession de 30 ans.
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Les Etats-Unis avaient construit en 1985 la base aérienne de Palmerola, utilisée notamment pour acheminer l’aide américaine aux Contras, la rébellion opposée au gouvernement du Nicaragua. Au moins 500 militaires américains y sont encore stationnés.
L’aéroport Toncontin de la capitale, où passent environ 800.000 passagers par an, entouré de montagnes et doté d’une piste courte, est considéré comme l’un des plus dangereux du monde.