L’hospitalisation du ministre-président wallon, Elio Di Rupo, en fin de semaine dernière pour subir une batterie d’examens, était une "fausse alerte" liée à de mauvais marqueurs dans une prise de sang effectuée jeudi matin, a-t-il expliqué ce lundi.
"J’étais dans mon club de gym quand mon médecin m’a appelé jeudi vers 18h00 pour me dire que deux paramètres l’inquiétaient dans ma prise de sang. Ça pouvait n'être rien du tout ou ça pouvait signifier un problème cardiaque. Il m’a dit d’arrêter ce que je faisais et d’aller aux urgences, ce que j’ai fait. Ils m’ont examiné et m’ont trituré de partout : le cœur, le cerveau… Finalement, les paramètres sont revenus progressivement à la normale. Il semble que la prise de sang ait été effectuée lors d’un moment de stress intense", a détaillé le ministre-président.
M. Di Rupo (PS) a pu quitter l’hôpital dès le vendredi. "J’en suis sorti indemne mais fatigué par tout ce qu’ils m’ont fait faire", a-t-il plaisanté.