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"Il faut au moins une taxe de relance sur les millionnaires", affirme le président de la FGTB

Thierry Bodson : "Il faut taxer les grosses fortunes"

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Par Maud Wilquin

Le projet de réforme fiscale permettra-t-il aux Belges de payer moins ? Selon Gilles Vanden Burre, chef de groupe Ecolo à la Chambre, Ecolo a trois priorités qui se retrouvent dans une certaine mesure dans le projet de réforme : "Tout d’abord, il s’agit de baisser la fiscalité sur le travail avec une priorité sur les bas et moyens salaires", affirme-t-il. "Deuxièmement, il faut un tax shift environnemental pour que notre fiscalité soit conforme aux enjeux climatiques. Il faut une TVA à 0% sur les fruits et légumes par exemple. C’est une baisse des taxes. Enfin, il faut une justice fiscale. Faire contribuer ceux qui ont le plus de moyens en augmentant le taux de la taxe compte-titres."

Gilles Vanden Burre : "Le projet de réforme fiscale regroupe trois de nos priorités"

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Et sur ce dernier point, ce n’est pas le chef de groupe PTB au Parlement de Wallonie Germain Mugemangango, ni le président de la FGTB, Thierry Bodson qui diront le contraire. "Les comptes-titres représentent 400 millions d’euros. Mais en Belgique, 1% de la population la plus riche est assise sur un magot de 660 milliards d’euros. Ce qu’on veut, c’est une véritable taxe des millionnaires de 1 à 3%. Cela permettrait de récupérer 8 milliards", indique Germain Mugemangango.

Germain Mugemangango : "Il faut taxer les grosses fortunes"

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"Je pense qu’il faudrait une taxe sur les millionnaires qui existe de façon pérenne. Et si ce n’est pas possible, il faudrait au moins une taxe de relance sur les millionnaires de façon à capter les 10 milliards nécessaires à la relance économique et aux investissements pour le climat", enchérit Thierry Bodson.

"Quand on augmente les impôts, on gagne moins"

Pour Benoît Piedboeuf, chef de groupe MR à la Chambre, ce n’est pas taxer plus les hauts, bas et moyens salaires, mais remotiver à travailler. "Nous sommes à un niveau de taxation dans notre pays où quand on augmente les impôts, on gagne moins. L’an dernier, nous avons augmenté les accises en prévoyant un gain de 120 millions d’euros. Résultat, nous en avons perdu 148 millions", dit-il. "Donc, au lieu de toujours penser à taxer, il faut changer le modèle en matière de taux d’emploi, augmenter les revenus sur le travail, diminuer certaines dépenses puis rediscuter de la fiscalité."

Benoît Piedboeuf : "Il faut remotiver la population à travailler"

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Enfin selon Clarisse Ramackers, directrice générale d’Agoria Wallonie, il faut "avoir le courage de fermer certaines filières de formation pour les demandeurs d’emploi de manière à orienter un maximum vers les filières porteuses", explique-t-elle. "On peut choisir le travail que l’on souhaite faire. Mais d’un autre côté, il faut aussi que l’argent public dépensé pour former serve à l’économie de manière générale."

Clarisse Ramackers : "Il faut avoir le courage de fermer certaines filières de formation des demandeurs d'emploi"

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