Le référendum du Brexit est encore dans toutes les têtes. Le 31 janvier 2020, la majorité l’emportait et le Royaume-Uni annonçait quitter définitivement l’Union européenne. Plus tard, les voix s’élèvent : les Britanniques auraient été manipulés par le gouvernement. Plus précisément, on reproche à Dominic Cummings, conseiller du Premier ministre de l’époque Boris Johnson et cerveau de la campagne pour le Brexit, d’avoir utilisé des slogans trompeurs et de la publicité politique ciblée sur les réseaux sociaux. De quoi influencer les résultats du référendum pour certains.
Alors le référendum est-il un outil dangereux ou utile pour la démocratie ?
Plusieurs acteurs du monde politique ont répondu à cette question sur le plateau de "QR le débat".
Pour le député européen Marc Botenga (PTB) par exemple, "le référendum permet d’avoir un débat social". "Au niveau européen, il n’y a jamais eu autant de débats, de discussions et de contradictions sur le fait européen que lors des débats autour de la constitution européenne avec des référendums en France et aux Pays-Bas notamment. Cela permet de construire cette discussion de manière démocratique."
Un outil utile donc qui ne donne pas matière à s’inquiéter pour les droits fondamentaux. "Nous avons des règles auxquelles on ne veut pas toucher. Est-ce que ça va vouloir dire qu’il y a des politiciens de partis traditionnels qui vont mentir aux gens ? Oui. Mais je rencontre très peu de citoyens qui croient aujourd’hui que les citoyens ne mentent pas."