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Il n'y aura pas de nouvelles antennes GSM au sommet de la Basilique de Koekelberg

La basilique de Koekelberg.

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Urban.brussels, l’administration régionale de l’Urbanisme, va refuser la demande de l’opérateur télécoms Orange. Celui-ci souhaite installer six nouvelles antennes GSM au sommet de la Basilique de Koekelberg. Pour être précis, il s’agit de démonter les trois existantes et de les remplacer par six de nouvelles générations, de dimensions et de performances plus importantes. Mais la Commission royale des Monuments et Sites (CRMS) vient de rendre un avis défavorable.

La Basilique de Koekelberg n’est pas classée. Mais elle se trouve sur le site classé du parc Elisabeth. La demande de permis d’Orange est une demande de permis dite unique, l’avis de la Commission royale des Monuments et Sites est donc un avis conforme, que le fonctionnaire délégué de la Région bruxelloise doit obligatoirement suivre.

Impossible de réutiliser les anciennes

Que propose précisément la demande ? Le démontage de trois antennes de l’opérateur Orange, donc, et leur remplacement par six nouvelles antennes. "En raison des dimensions plus importantes des nouvelles antennes, il est impossible de réutiliser les anciennes implantations, car les trumeaux sont moins larges et la hauteur disponible n’est pas suffisante. Le projet prévoit de placer les nouvelles antennes, par paire, sur trois des quatre tours situées aux angles de la coupole", indique la Commission royale des Monuments et Sites. "Un capot de camouflage en polycarbonate, imitant le parement en terre cuite des façades, sera réalisé pour camoufler les antennes."

"Le projet pour lequel Orange a introduit la demande s’inscrit dans le cadre de la modernisation de son réseau", nous précise l’opérateur de son côté. "La configuration d’antenne demandée concerne une antenne qui peut être utilisée pour les technologies de réseau courantes (2G, 3G, 4G) et la plus petite antenne sera utilisée pour la 5G."

Une multiplication d’antennes inacceptable

Mais voilà : ce ne sera non ! La Commission royale des Monuments et Sites refuse la demande et décide même de ne plus autoriser l’ajout de nouveaux dispositifs de ce type sur la Basilique.

La CRMS dit ne pas s’opposer "a priori, au placement d’un nombre restreint d’antennes d’opérateurs de téléphonie sur la basilique de Koekelberg pour autant qu’il s’agisse d’éléments bien intégrés à l’édifice ne perturbant pas sa cohérence et sa lisibilité ni n’entraînant des dégâts matériels". On le rappelle : les opérateurs louent une partie le bâtiment, permettant aussi de financer les caisses des gestionnaires de l’église.

Cependant, la demande n’émane que d’un seul opérateur, Orange. "D’autres opérateurs, qui disposent eux aussi d’antennes sur le bâtiment, pourraient être intéressés de solliciter des interventions similaires", craint la commission. "La présente demande risque en effet de créer un précédent et d’entraîner de demandes du même ordre et, dès lors, de conduire à une multiplication de ce type de dispositifs sur le bâtiment qui ne serait alors plus acceptable car elle porterait atteinte à l’intégrité de l’édifice et à la lisibilité et la cohérence de son enveloppe."

Coordination

"Le refus n’est pas basé sur le fait de placer ou non des antennes sur la Basilique mais sur le fait qu’il n’est pas possible de placer toute une série d’antennes de différents opérateurs. Il est impératif que les opérateurs se coordonnent pour pouvoir avoir une implantation raisonnable sur le bâtiment", complète Thierry Wauters, directeur des Monuments et des Sites chez Urban. brussels.

La CRMS demande donc une "concertation entre les différents opérateurs. Une telle concertation est absolument indispensable pour cadrer la question du placement d’antennes sur la Basilique de Koekelberg et pour limiter l’impact sur l’édifice. La CRMS invite le propriétaire du bien à prendre l’initiative d’organiser cette concertation de manière à pouvoir introduire une demande de permis concertée et cohérente pour le placement d’installations regroupées de l’ensemble des opérateurs."

Dans sa demande, l’opérateur Orange précise que "comme la modernisation du réseau permet le partage de l’infrastructure radio avec Proximus, cette configuration d’antenne servira à la fois à Orange et à Proximus. Ainsi, la configuration de l’antenne permettra d’une part d’installer plus de capacité sur le site installé sur la basilique, et d’autre part de desservir deux opérateurs. Cela signifie que lorsque ce projet sera réalisé, les antennes existantes pour la communication mobile de Proximus et d’Orange seront enlevées et remplacées par la nouvelle configuration proposée."

Antennes GSM et logements sociaux

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Cependant, la demande n’émane que d’un seul opérateur, Orange. "D’autres opérateurs, qui disposent eux aussi d’antennes sur le bâtiment, pourraient être intéressés de solliciter des interventions similaires", craint la commission. "La présente demande risque en effet de créer un précédent et d’entraîner de demandes du même ordre et, dès lors, de conduire à une multiplication de ce type de dispositifs sur le bâtiment qui ne serait alors plus acceptable car elle porterait atteinte à l’intégrité de l’édifice et à la lisibilité et la cohérence de son enveloppe."

Coordination

"Le refus n’est pas basé sur le fait de placer ou non des antennes sur la Basilique mais sur le fait qu’il n’est pas possible de placer toute une série d’antennes de différents opérateurs. Il est impératif que les opérateurs se coordonnent pour pouvoir avoir une implantation raisonnable sur le bâtiment", complète Thierry Wauters, directeur des Monuments et des Sites chez Urban. brussels.

La CRMS demande donc une "concertation entre les différents opérateurs. Une telle concertation est absolument indispensable pour cadrer la question du placement d’antennes sur la Basilique de Koekelberg et pour limiter l’impact sur l’édifice. La CRMS invite le propriétaire du bien à prendre l’initiative d’organiser cette concertation de manière à pouvoir introduire une demande de permis concertée et cohérente pour le placement d’installations regroupées de l’ensemble des opérateurs."

Dans sa demande, l’opérateur Orange précise que "comme la modernisation du réseau permet le partage de l’infrastructure radio avec Proximus, cette configuration d’antenne servira à la fois à Orange et à Proximus. Ainsi, la configuration de l’antenne permettra d’une part d’installer plus de capacité sur le site installé sur la basilique, et d’autre part de desservir deux opérateurs. Cela signifie que lorsque ce projet sera réalisé, les antennes existantes pour la communication mobile de Proximus et d’Orange seront enlevées et remplacées par la nouvelle configuration proposée."

Un des endroits "secrets" pour suivre le Tour à Bruxelles : le panorama de la Basilique de Koekelberg

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