Les efforts de l'Australie pour protéger la Grande barrière de corail sont "sans précédent" mais doivent s'intensifier pour espérer éviter son classement parmi les sites "en péril" du patrimoine mondial, selon un rapport d'experts diffusé lundi.
Selon deux experts de l'Unesco et de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), la dégradation du site se poursuit sous les effets conjugués du réchauffement climatique et de diverses pollutions liées à l'agriculture et à la pêche.
Selon les experts, "en dépit des efforts scientifiques et de gestion sans précédent ces dernières années" consentis par l'Australie, "la valeur universelle exceptionnelle du domaine est impactée significativement par les facteurs de changement climatique".
La capacité du site à résister à ces impacts est "compromise de façon substantielle", en particulier - mais pas exclusivement - à cause de la dégradation de la qualité de l'eau".
Et l'ensemble des mesures et projets pour y faire face "manquent d'objectifs clairs" et "ne sont pas pleinement mis en œuvre".
Selon les auteurs du rapport, "si des efforts significatifs ont été faits pour réduire le ruissellement des nitrates et phosphates (...), il est nécessaire d'assurer une plus grande réduction de ces polluants dans les trois prochaines années que ce qui a été accompli depuis 2009".