"Il était important que des progrès soient réalisés sur le dossier de l’impôt minimum international. Ma proposition de renverser le veto hongrois par une approche globale a été couronnée de succès", a fait valoir Vincent Van Peteghem.
L’accord d’aujourd’hui montre comment l’UE est prise en otage par une poignée de paradis fiscaux européens
L’impôt minimum international signifie que, indépendamment du pays où une entreprise a son siège, celle-ci sera soumise à l’impôt minimum de 15%, rappelle-t-il. "C’est le levier par excellence de la lutte contre les paradis fiscaux. Si les entreprises exercent une activité économique en Belgique, en vendant des services à nos consommateurs, elles doivent également apporter leur juste contribution."
Cet avis n’est pas partagé par nombre d’ONG. "L’accord d’aujourd’hui montre comment l’UE est prise en otage par une poignée de paradis fiscaux européens. Le taux d’imposition minimal est beaucoup trop bas et répond aux exigences des pays de l’UE qui bénéficient de faibles taux d’imposition, comme l’Irlande et Malte. Il contient de généreuses exemptions permettant aux multinationales super-rentables et sous-imposées d’échapper à l’impôt minimum", selon Oxfam Belgique.