Il y a du changement pour les loyers depuis ce mardi 1er novembre. Après la Flandre et Bruxelles, c’est au tour des Wallons de limiter l’indexation des loyers en fonction du certificat de performance énergétique des logements (PEB). Le dispositif sera appliqué pour une durée d’un an, éventuellement renouvelable.
Concrètement : les immeubles disposant d’un certificat PEB A, B et C ne seront plus concernés par la limitation d’indexation. Les propriétaires de ceux bénéficiant d’un certificat PEB D et E devront se limiter à une indexation de respectivement 75% et 50% maximum. Enfin, les loyers des immeubles de PEB F et G, ainsi que ceux des immeubles non pourvus du certificat, ne pourront pas être indexés.
La mesure n’est pas rétroactive
À noter que la mesure n’est pas rétroactive, "et c’est la plus grande critique qu’on fait à l’ensemble des réglementations", explique José Garcia, président du syndicat des locataires. En effet, le problème n’est pas nouveau et les personnes qui vivent dans une passoire énergétique ont quand même dû payer leur indexation depuis janvier.
"Effectivement, même si par la suite ce décret ou cette ordonnance sont prorogés, les gens qui ont par exemple eu 130 € d’augmentation de loyer par mois vont devoir, pendant toute la durée du bail, assumer ces 130 € par mois", illustre José Garcia. "Si vous faites vite le calcul, ça fait quand même un 13e mois."