Indigestion, brûlure, coupure : les bons gestes pour éviter les tracas du Nouvel An

Il ne faut pas grand-chose pour que le couteau à huîtres dérape et blesse la paume de l’écailleur amateur.

Si la plaie n’est pas trop béante, du désinfectant est suffisant. En revanche, si les tendons sont sectionnés ou si la plaie est importante, un appel aux urgences est inévitable (112).

Pour éviter ce scenario catastrophe, optez pour un gant de cotte de mailles ou préférez un poissonnier professionnel pour ouvrir vos fruits de mer.

Cinq, quatre, trois, deux, un… Et PAF, le bouchon de champagne dans l’œil. Expulsé à près de 40 kilomètres/heure, il peut causer de graves blessures oculaires.

Premier réflexe à adopter : rincer l’œil avec du sérum physiologique et retirer ses lentilles de contact le cas échéant.

Si la douleur ne disparaît pas rapidement, les urgences ophtalmologistes sont de rigueur (112).

Conseil simple mais efficace : ne pas diriger la bouteille de pétillant vers quiconque au moment du débouchage.

"Sans alcool la fête est plus folle" disent certains. En tout cas, elle est moins dangereuse. Selon la dernière étude de l’institut belge de sécurité routière Vias, trois fois plus d’accidents sont provoqués par un conducteur alcoolisé au Nouvel An (22 en moyenne) par rapport à Noël (sept en moyenne).

Outre la somnolence, un trop-plein d’alcool peut provoquer des vomissements, des chutes, allant même jusqu’au coma éthylique.

Face à une personne alcoolisée inconsciente, trois gestes à retenir : vérifier sa respiration, la coucher en position latérale de sécurité et appeler les urgences (112).

Causées par une bougie ou une plate de cuisson, les brûlures sont le lot de nombreux réveillonneurs.

La première chose à faire est de passer sa main (ou tout organe brûlé) sous l’eau pendant au moins quinze minutes. Une désinfection peut être ajoutée en cas de brûlure superficielle.

En revanche, si la brûlure est plus importante, une pommade conseillée par un pharmacien peut être envisagée.

Seules les brûlures aux troisième et quatrième degrés doivent être prises en charge par les urgences (112).

Attention : ne pas enduire la zone brûlée avec de l’huile ou de la margarine, ni retirer les vêtements en contact avec la peau brûlée qui pourrait toute simplement l’arracher.

L’ennemi numéro 1 du réveillon ce sont les bactéries qui se développent surtout quand les chaînes du froid et du chaud ont été rompues.

Bien les respecter permet donc d’éviter la pullulation de ces fauteuses de trouble : 5 °C pour les aliments au frais et 60 °C pour ceux au four.

Quoi qu’il en soit, une bûche, par exemple, ne peut rester plus de trois jours maximum au réfrigérateur.

En cas d’intoxication, si les anti-vomitifs et antidiarrhéiques ne suffisent pas, un appel vers le Centre Antipoison (070 245 245 – gratuit) peut être utile. Ce dernier recommande d’ailleurs de toujours conserver l’emballage du produit à portée de main.