C’est du jamais vu : l’inflation alimentaire atteint des sommets en Belgique : +20% selon les chiffres de Test-Achats sortis cette semaine. Ce sont surtout les fruits et les légumes qui tirent le prix des aliments à la hausse.
Alors que ces dernières décennies, la part du portefeuille des ménages dédiée à l’assiette n’a cessé de baisser, le coup de chaud de ces derniers mois est spectaculaire. Selon une étude d’HelloSafe, c’est désormais plus de 30% du budget des familles belges qui est consacré à l’achat de nourriture.
Les raisons avancées sont toujours un peu les mêmes ces derniers mois : un mélange de prix des matières premières et de l’énergie en hausse, de l’augmentation des coûts du transport, de l’indexation des salaires, et le petit dernier : une mauvaise météo, plus froide qu’à l’accoutumée, dans certains pays du Sud, qui aurait amoindri les rendements.
Les arguments invoqués semblent logiques et rationnels. Mais ils manquent cruellement de précision. Comment se découpe l’augmentation actuelle des prix ? Quel facteur joue quel rôle concret dans l’augmentation des coûts ou dans une baisse de rendement ? Est-ce vraiment un coup de froid à ce point exceptionnel en Espagne ou au Maroc qui fait grimper de 40% le prix de certains légumes ? Personne ne sait vraiment.
La guerre en Ukraine, principale cause de l’inflation en Europe ? Certaines entreprises sont aussi responsables
Economie
"C’est à cause de la guerre en Ukraine." Depuis plusieurs mois, cette affirmation revient sans cesse pour justifier...