La prise de sang appartient au passé lorsque la police de la route effectue des contrôles concernant la consommation de drogue. En effet, depuis mars 2109, la détection s’effectue via différents tests (check-list) et un test salivaire.
Le testing rapide permettant d’effectuer davantage de contrôles : la police utilise des collecteurs de salives, sans prélever d’échantillons de sang, alors qu’auparavant la présence d’un médecin était obligatoire, ce qui diminuait considérablement le nombre de contrôles par manque de temps. Dans ce cadre, les services d’ordre sont capables de contrôler la consommation de cannabis, de speed, parfois associé à l’alcool, l’ecstasy, l’héroïne et la cocaïne.
Les statistiques de la police fédérale et locale sur les infractions routières constatent une évolution constante en matière de contrôles "positifs" au niveau de ces différentes drogues. Il y a eu 10.930 cas en 2020 contre 13.282 en 2021 soit une augmentation de 21%. Le premier semestre de 2022 comptabilise 6501 cas, ce qui n’est pas de bon augure.
Ces chiffres sont cependant à nuancer : il faut prendre en considération que cette tendance à la hausse est peut-être due à cette nouvelle méthode rapide et donc proportionnelle au nombre de contrôles en augmentation.