Dans les années 70, Les FARC étendent leur champ d’action, recrutent massivement, 1000 combattants sont enregistrés. C’est à cette époque que les premiers enlèvements contre rançon sont organisés. Les Frac exigent aussi un paiement aux cultivateurs de marijuana.
10 ans plus tard, les premières négociations avec le gouvernement de l’époque ont lieu. Les Farc forment un mouvement politique, l’Union patriotique (UP), qui remporte un certain succès électoral, mais plusieurs sympathisants sont assassinés par des groupes paramilitaires. Les guérilleros retournent alors dans le maquis.
Une décennie passe. Les attaques contre les forces armées se multiplient, comme les enlèvements de civils et de militaires. Le gouvernement d’Andrés Pastrana entame des négociations de paix et crée une zone démilitarisée de 40.000 kilomètres carrés dans le sud du pays.
Mais en février, 2002, les autorités accusent la guérilla de profiter de la zone démilitarisée pour se renforcer et lancer des attaques sur les municipalités voisines, ainsi que d’augmenter la production et le trafic de cocaïne.
C’est à ce moment que la sénatrice Betancourt est enlevée.
Le 26 mai 2002, Alvaro Uribe est élu président de la Colombie.
L’ancien gouverneur d’Antioquia a fait campagne en promettant de combattre les FARC. Avec l’aide des États-Unis, et un renforcement du budget de l’armée, il réussit à affaiblir la guérilla.
L’un des chefs historiques des FARC, Raul Reyes, sera tué lors d’un bombardement de son campement, situé à la frontière de l’Équateur, en 2008. 3 ans plus tard, Alfonso Cano, devenu le nouveau chef, connaît le même sort. Affaiblies, les FARC ne comptent plus que 8000 combattants.
En novembre 2012, des représentants du gouvernement colombien entament de nouvelles négociations de paix avec les Farc.
Il faudra attendre le 23 juin pour que la fin de la guerre soit déclarée.