La Fondation des brûlés lance ce mercredi sa campagne auprès de ménages sinistrés des Province de Liège et Namur. L’objectif est de les sensibiliser aux risques d’incendie et d’intoxication au monoxyde de carbone.
"Nous nous sommes rendu compte, en visitant des domiciles de personnes sinistrées, que beaucoup utilisaient des moyens précaires pour se chauffer", explique Yves Van Hassel, Coordinateur des Projets Prévention et des Après-Soins à la Fondation des brûlés. Plus précisément : des chauffages d’appoint, comme des poêles à bois, à charbon ou à pétrole, installés, parfois à la hâte, pour remplacer les chaudières touchées lors des inondations, ou chauffer des logements de fortune. "Ces appareils d’appoint peuvent poser des problèmes de sécurité importants, comme des risques d’incendie, des intoxications aux fumées d’incendie, ou des intoxications au CO. Cela est dû au fait qu’elles sont installées sans que les évacuations n’aient été prévues pour." Des appareils électriques seraient également souvent intégrés sur des installations qui n’ont pas été agréées après le sinistre, avec des risques de surcharge électrique et d’incendie.