Une dizaine d’implantations scolaires touchées par les inondations meurtrières de la mi-juillet restaient vendredi dans l’incertitude quant à leur réouverture lors de la rentrée, ont indiqué les ministres francophones des Bâtiments scolaires et de l’Education, Frédéric Daerden et Caroline Désir, tout en soulignant que "des pistes de solutions sont à l’étude".
Sur la base des informations remontées à ce stade par les différentes fédérations de pouvoirs organisateurs, on estime à 130 le nombre d’implantations scolaires touchées dont une dizaine demeure dans l’incertitude quant à leur réouverture au 1er septembre, ont indiqué Frédéric Daerden et Caroline Désir (tous deux PS) dans un communiqué commun.
Pistes de solutions
Cependant, soulignent les ministres, "des pistes de solutions sont à l’étude pour cette dizaine d’implantations et nous pouvons donc être optimistes quant à la réouverture de l’ensemble des établissements, moyennant pour certains d’entre eux, plusieurs aménagements comme l’installation de modules ou une délocalisation partielle".
Après plusieurs visites de terrain et des réunions de concertation avec les différents pouvoirs organisateurs, dont la dernière s’est déroulée ce vendredi, plusieurs pistes complémentaires ont été échangées avec les acteurs de l’enseignement afin de soutenir les écoles et leurs équipes touchées par les inondations.
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S’agissant des bâtiments scolaires, Frédéric Daerden a affirmé sa volonté de proposer au prochain gouvernement, une intervention complémentaire pour les écoles sinistrées de la Fédération Wallonie-Bruxelles selon un mécanisme simple et rapide, tout en rappelant la nécessité "que les assurances assument rapidement leurs responsabilités."