Comme de coutume depuis le début de saison, nous avons interrogé Benjamin Deceuninck ce lundi dans un Facebook Live. Forcément, au vu de l’actualité, les débats ont logiquement tourné autour du Classico interrompu entre le Standard et Anderlecht mais aussi, et surtout, sur le licenciement de Felice Mazzu, prié de faire ses valises après une spirale infernale de mauvais résultats. Une décision logique, selon Benjamin Deceuninck. Mais selon lui, le mal est bien plus profond à Saint-Guidon.
"On a beau retourner le problème dans tous les sens, le problème c’est qu’il y a trop de pression à Anderlecht. Comme toujours, le plus simple, le plus rapide, c’est de changer d’entraîneur. Les dirigeants ne vont pas s’auto-virer alors qu’ils sont autant responsables, je pense, que l’entraîneur. Alors, Felice a sans doute fait des erreurs. Il se dit probablement aussi que ça a été plus compliqué que prévu et qu’il n’a pas toujours fait les bons choix. C’est le 3e entraîneur viré sur le weekend en Pro League (NDLA : Storck à Eupen et Still à Charleroi). Je dis toujours que si les clubs virent leurs coaches aussi tôt dans la saison, c’est qu’ils ont très mal bossé pendant l’été."