Dans l’Instalive de La Tribune ce lundi, vous avez été nombreux à nous poser des questions sur vos clubs ! Quelques supporters du Standard, mais surtout des supporters d’Anderlecht sont inquiets. Ceux de Charleroi eux, commencent à se rassurer un peu. Il faut dire qu’ils enchaînent les meilleurs résultats depuis le retour de Felice Mazzu. Pour Benjamin Deceuninck, les Carolos ont clairement réussi à se libérer mentalement.
"La première mi-temps face à Bruges était sans doute la meilleure de Charleroi cette saison. Est-ce Charleroi qui a mal fait jouer Bruges où Bruges qui a fait bien jouer Charleroi, sans doute un peu des deux. Bravo à Charleroi, on sent qu’ils sont désormais libérés mentalement, que les joueurs retrouvent du plaisir. C’est le message que voulait faire passer Skov Olsen à ses coéquipiers brugeois c’est qu’il faut qu’ils arrêtent de se poser mille questions et retrouver du plaisir. C’est fou de se dire que parfois, des joueurs professionnels de football, oublient qu’ils ont démarré le foot pour s’amuser. Et je pense que ça doit rester le moteur de tous les joueurs de foot. C’est quand, malgré le sérieux, l’importance du résultat, et le fait que ce soit leur métier, important qu’ils continuent à prendre du plaisir. Les bons résultats ça passe par là, comme on peut le voir à l’Union Saint-Gilloise avec cette sorte de plaisir permanent."
L’évolution est-elle uniquement mentale ? "C’est parti de là en tout cas, plusieurs joueurs se sont libérés mentalement, c’est un autre profil qu’Edward Still qui a d’autres qualités, peut-être que les joueurs étaient juste fatigués de cette méthode-là. Retrouver un entraîneur qui bosse différemment, qui insiste surtout sur l’aspect mental des choses, ça permet aux joueurs de retrouver un peu de spontanéité. Parfois le football moderne en manque, Charleroi est en train de la retrouver. Ça se voit et ça fait plaisir de les voir jouer comme ça."