Parlons du business de l’attention, Notre attention, Votre attention, De l’hypocrisie de nos politiques et du mal-être de nos adolescents. Parlons du mal-être, Il est bien documenté, il est bien connu, hélas. Le Financial Times, la bible du monde des affaires, vient encore d’y consacrer un article.
En résumé, l’impact addictif des applications des réseaux sociaux provoque de plus en plus de dépressions et de suicides chez nos jeunes. Aux États-Unis, Les suicides des jeunes de 10 à 19 ans ont bondi de plus de 45% en dix ans et les études académiques citées d’ailleurs par le Financial Times montrent qu’il y a bien une corrélation. C’est important qu’il y ait une corrélation entre l’utilisation intensive des réseaux sociaux et les soucis d’alimentation, d’angoisse ou encore de dépression de ces jeunes. Environ 20% des jeunes âgés de 10 à 17 ans sont sur Tik Tok ou YouTube. Et tout le monde sait que ces réseaux sociaux sont des armes de destruction massive de notre attention et créent bien souvent de la dopamine mortelle pour notre concentration. Mais rien à faire, rien ne bouge. Pourquoi ? Parce que le business s’y retrouve. Et quand vous pensez qu’aujourd’hui le gaming est l’un des secteurs économiques les plus florissants au monde, eh bien il y a de quoi s’interroger sur la décadence de nos sociétés. Mais il n’y a pas que le business qui s’y retrouve, les politiques aussi. Et c’est là où j’en viens à l’hypocrisie forcée d’ailleurs de nos politiques aux Etats-Unis, en Europe, en France, en Belgique, avant-hier, on a banni l’application Tik Tok des téléphones des fonctionnaires sous le motif fallacieux que c’est une société chinoise et qu’elle va ou qu’elle risque donc de détourner nos données numériques au profit du Parti communiste chinois...